Samedi, l'un des Américains contaminés par le virus Ebola a été rapatrié dans le pays. Une opération délicate qui a nécessité un avion spécial et de nombreuses précautions.
Alors que les autorités redoutent toujours une expansion de l'épidémie de virus Ebola depuis l'Afrique de l'ouest, les États-Unis viennent de recevoir sur leur sol la première personne atteinte de la maladie. Le médecin Kent Brantly a contracté le virus alors qu'il se trouvait au Liberia pour l’ONG Samaritan’s Purse. Le Liberia est l'un des trois pays avec le Sierra Leone et la Guinée où l'épidémie d'Ebola sévit depuis février. Selon le dernier bilan, elle aurait fait jusqu'ici plus de 1.300 cas et 729 morts, faute à la grande contagiosité du virus qui continue de se propager. C'est ainsi en soignant des patients atteints que le médecin et son assistante Nancy Writebol ont été contaminés. Tout deux se trouveraient dans un état sérieux mais les médecins ont jugé possible de les rapatrier sur le sol américain afin de les prendre en charge dans des hôpitaux. Selon le Dr Bruce Ribner, spécialiste des maladies infectieuses à l'hôpital de l'Université Emory en Georgie, il y a de bonnes raisons à ramener les deux Américains malgré le risque. "Nous pouvons leur fournir un niveau considérablement plus élevé de soins, un soutien également plus important, afin d'augmenter la probabilité que ces patients survivent à cet épisode", a t-il expliqué cité par le Wall Street Journal. Une ambulance aérienne Néanmoins, l'opération est on ne peut plus délicate. En effet, alors que le virus n'a encore jamais été détecté aux États-Unis, rapatrier des personnes malades demande toute une batterie de précautions et des équipements adaptés. Le virus se transmet par contact direct avec les fluides corporelles d'un patient contaminé. Samedi, c'est donc dans un avion privé spécialement équipé d'un système médicalisé destiné à isoler le malade que le médecin Kent Brantly a fait son retour sur le sol américain. L'avion, un jet Gulfstream III, sert de véritable ambulance aérienne. A l'intérieur, se trouve tout le matériel médical nécessaire pour accueillir, surveiller et traiter le patient au cours du vol. La fièvre Ebola étant hautement contagieuse, un système particulier y a été ajouté. Nommé Aeromedical Biological Containment System, celui-ci est constitué d'une tente en plastique qui prévient la contamination des autres passagers en évitant tout contact direct avec le patient. A l'intérieur même de la tente, le malade est installé sur un lit comportant une seconde couche de protection. Toute l'équipe présente, médecin, infirmière, etc., porte également une combinaison protectrice destinée à prévenir le risque de contamination. Hôpital spécialisé Au total, le voyage a duré environ 12 heures. L'avion a atterri à la base aérienne de Dobbins près d'Atlanta en Georgie, avant que le patient ne soit pris en charge par une ambulance qui l'a conduit jusqu'à l’hôpital de l’Université Emory. L'arrivée et le transfert se sont faits "sans incident. Nous sommes contents de cela", a commenté le lieutenant colonel James Wilson, porte-parole de la base. Finalement, le médecin âgé de 33 ans équipé d'une combinaison est entré par lui-même dans l'hôpital, l'un des quatre du pays à pouvoir accueillir ce type de patient, d'après un communiqué de l'établissement. "Il a un équipement et des infrastructures uniques qui fournissent un extraordinaire haut niveau d'isolation clinique", ajouté à un personnel spécialement formé à l'accueil de patients atteints de maladies infectieuses contagieuses. Tous les tests et traitements se font dans une pièce isolée et les visiteurs ont la possibilité de voir et parler au malade à travers une vitre, a expliqué à NBC News Dr. Jay Varkey, médecin de l'hôpital. D'ailleurs, le Dr Brantly a d'ores et déjà pu voir sa femme et le reste de sa famille. Amber Brantly a déclaré que son mari s'était dit "heureux d'être rentré à la maison". Pour l'heure, les médecins sont "prudemment optimistes" quant à son état de santé. Un premier cas d'Ebola importé aux Etats-Unis ? Néanmoins, il ne s'agissait que du premier rapatriement. Mardi, doit avoir lieu celui de Nancy Writebol qui se fera par le même avion. Selon l'ONG Samaritan’s Purse, la bénévole serait dans un état sérieux mais stable. Face aux inquiétudes liées à ces transferts, les autorités américaines ont ré-affirmé que le risque de propagation du virus Ebola dans le pays était faible, au vu des précautions prises. Les États-Unis pourraient toutefois connaitre leur premier cas d'Ebola importé : lundi, un homme en provenance d'Afrique de l'Ouest s'est présenté à un hôpital de New York avec des symptômes similaires à ceux causés par la fièvre Ebola. Des analyses ont été réalisées et les résultats devraient être connus d'ici peu mais les médecins ont estimé qu'il était "probable qu'il ne s'agisse pas d'Ebola", d'après l'AFP.
via Gentside
Alors que les autorités redoutent toujours une expansion de l'épidémie de virus Ebola depuis l'Afrique de l'ouest, les États-Unis viennent de recevoir sur leur sol la première personne atteinte de la maladie. Le médecin Kent Brantly a contracté le virus alors qu'il se trouvait au Liberia pour l’ONG Samaritan’s Purse. Le Liberia est l'un des trois pays avec le Sierra Leone et la Guinée où l'épidémie d'Ebola sévit depuis février. Selon le dernier bilan, elle aurait fait jusqu'ici plus de 1.300 cas et 729 morts, faute à la grande contagiosité du virus qui continue de se propager. C'est ainsi en soignant des patients atteints que le médecin et son assistante Nancy Writebol ont été contaminés. Tout deux se trouveraient dans un état sérieux mais les médecins ont jugé possible de les rapatrier sur le sol américain afin de les prendre en charge dans des hôpitaux. Selon le Dr Bruce Ribner, spécialiste des maladies infectieuses à l'hôpital de l'Université Emory en Georgie, il y a de bonnes raisons à ramener les deux Américains malgré le risque. "Nous pouvons leur fournir un niveau considérablement plus élevé de soins, un soutien également plus important, afin d'augmenter la probabilité que ces patients survivent à cet épisode", a t-il expliqué cité par le Wall Street Journal. Une ambulance aérienne Néanmoins, l'opération est on ne peut plus délicate. En effet, alors que le virus n'a encore jamais été détecté aux États-Unis, rapatrier des personnes malades demande toute une batterie de précautions et des équipements adaptés. Le virus se transmet par contact direct avec les fluides corporelles d'un patient contaminé. Samedi, c'est donc dans un avion privé spécialement équipé d'un système médicalisé destiné à isoler le malade que le médecin Kent Brantly a fait son retour sur le sol américain. L'avion, un jet Gulfstream III, sert de véritable ambulance aérienne. A l'intérieur, se trouve tout le matériel médical nécessaire pour accueillir, surveiller et traiter le patient au cours du vol. La fièvre Ebola étant hautement contagieuse, un système particulier y a été ajouté. Nommé Aeromedical Biological Containment System, celui-ci est constitué d'une tente en plastique qui prévient la contamination des autres passagers en évitant tout contact direct avec le patient. A l'intérieur même de la tente, le malade est installé sur un lit comportant une seconde couche de protection. Toute l'équipe présente, médecin, infirmière, etc., porte également une combinaison protectrice destinée à prévenir le risque de contamination. Hôpital spécialisé Au total, le voyage a duré environ 12 heures. L'avion a atterri à la base aérienne de Dobbins près d'Atlanta en Georgie, avant que le patient ne soit pris en charge par une ambulance qui l'a conduit jusqu'à l’hôpital de l’Université Emory. L'arrivée et le transfert se sont faits "sans incident. Nous sommes contents de cela", a commenté le lieutenant colonel James Wilson, porte-parole de la base. Finalement, le médecin âgé de 33 ans équipé d'une combinaison est entré par lui-même dans l'hôpital, l'un des quatre du pays à pouvoir accueillir ce type de patient, d'après un communiqué de l'établissement. "Il a un équipement et des infrastructures uniques qui fournissent un extraordinaire haut niveau d'isolation clinique", ajouté à un personnel spécialement formé à l'accueil de patients atteints de maladies infectieuses contagieuses. Tous les tests et traitements se font dans une pièce isolée et les visiteurs ont la possibilité de voir et parler au malade à travers une vitre, a expliqué à NBC News Dr. Jay Varkey, médecin de l'hôpital. D'ailleurs, le Dr Brantly a d'ores et déjà pu voir sa femme et le reste de sa famille. Amber Brantly a déclaré que son mari s'était dit "heureux d'être rentré à la maison". Pour l'heure, les médecins sont "prudemment optimistes" quant à son état de santé. Un premier cas d'Ebola importé aux Etats-Unis ? Néanmoins, il ne s'agissait que du premier rapatriement. Mardi, doit avoir lieu celui de Nancy Writebol qui se fera par le même avion. Selon l'ONG Samaritan’s Purse, la bénévole serait dans un état sérieux mais stable. Face aux inquiétudes liées à ces transferts, les autorités américaines ont ré-affirmé que le risque de propagation du virus Ebola dans le pays était faible, au vu des précautions prises. Les États-Unis pourraient toutefois connaitre leur premier cas d'Ebola importé : lundi, un homme en provenance d'Afrique de l'Ouest s'est présenté à un hôpital de New York avec des symptômes similaires à ceux causés par la fièvre Ebola. Des analyses ont été réalisées et les résultats devraient être connus d'ici peu mais les médecins ont estimé qu'il était "probable qu'il ne s'agisse pas d'Ebola", d'après l'AFP.
via Gentside
source : maxisciences