Lorsqu’on réveille quelqu’un, on a plus de chance d’obtenir un récit de rêve si le dormeur est en sommeil paradoxal et le contenu du rêve est plus riche en émotions et en personnages. C’est pourquoi on a pris, un peu rapidement, l’habitude d’associer sommeil paradoxal et rêves. Toutefois, on rêve aussi mais moins pendant le sommeil lent : 40 % des réveils en sommeil lent léger donneront lieu à un rappel de rêve.
La fonction que l’on attribue aux rêves préoccupe les hommes depuis bien longtemps. Avertissement des dieux dans l’Antiquité ou messages prémonitoires dans de nombreuses civilisations, les rêves exprimeraient pour les psychanalystes l’équivalent de l’accomplissement d’un désir refoulé, traduit de façon symbolique. Les cliniciens du sommeil accordent peu de valeur aux contenus des rêves qu’ils considèrent comme des résidus sans cohérence ou des contenus de la mémoire mis à jour au hasard par les processus qui s’effectuent au cours de cet état.
Le rêve se caractérise par des images très détaillées associées à un ou plusieurs scénarios, comportant des scènes, des personnages, des dialogues, des émotions. Le contenu est plus ou moins ordonné et logique et parfois profondément bizarre. Ceci a été rapporté à un fonctionnement non coordonné des deux hémisphères du cerveau.
Toute activité mentale au cours du sommeil est-elle un rêve ?
Il existe d’autres états au cours desquels le cerveau exprime une activité perçue par le dormeur. Au réveil comme à l’endormissement apparaît parfois une imagerie très détaillée mais sans scénario, à la différence du rêve. On les appelle hallucinoses hypnagogiques à l’endormissement ou hypnopompiques au réveil. Certains dormeurs peuvent aussi avoir des rêves lucides, au cours desquels ils ont conscience de rêver et parfois même peuvent diriger le déroulement du rêve.
Qu’est-ce qu’un cauchemar ?
Le cauchemar est un rêve dont le contenu est désagréable voire terrifiant, il provoque une anxiété intense et survient en sommeil paradoxal vers la fin de la nuit. Il se différencie des terreurs nocturnes qui sont des accès brefs de panique survenant en sommeil profond, au début de la nuit et qui sont courants chez l’enfant entre 3 et 6 ans. Les terreurs nocturnes existent aussi chez l’adulte, débutant entre 20 et 30 ans, souvent associées alors à un somnambulisme. C’est beaucoup moins fréquent.
Les mouvements des yeux observés pendant le sommeil paradoxal signifient-ils que le dormeur regarde son rêve, comme un spectacle ?
On a pu le penser mais, en fait, les mouvements des yeux et les images du rêve ne sont pas liés puisque ils se produisent chez les aveugles-nés qui ne rêvent pas en image. En revanche, ils seraient liés au contenu émotionnel du rêve et à sa richesse en mouvements.
La fonction que l’on attribue aux rêves préoccupe les hommes depuis bien longtemps. Avertissement des dieux dans l’Antiquité ou messages prémonitoires dans de nombreuses civilisations, les rêves exprimeraient pour les psychanalystes l’équivalent de l’accomplissement d’un désir refoulé, traduit de façon symbolique. Les cliniciens du sommeil accordent peu de valeur aux contenus des rêves qu’ils considèrent comme des résidus sans cohérence ou des contenus de la mémoire mis à jour au hasard par les processus qui s’effectuent au cours de cet état.
Le rêve se caractérise par des images très détaillées associées à un ou plusieurs scénarios, comportant des scènes, des personnages, des dialogues, des émotions. Le contenu est plus ou moins ordonné et logique et parfois profondément bizarre. Ceci a été rapporté à un fonctionnement non coordonné des deux hémisphères du cerveau.
Toute activité mentale au cours du sommeil est-elle un rêve ?
Il existe d’autres états au cours desquels le cerveau exprime une activité perçue par le dormeur. Au réveil comme à l’endormissement apparaît parfois une imagerie très détaillée mais sans scénario, à la différence du rêve. On les appelle hallucinoses hypnagogiques à l’endormissement ou hypnopompiques au réveil. Certains dormeurs peuvent aussi avoir des rêves lucides, au cours desquels ils ont conscience de rêver et parfois même peuvent diriger le déroulement du rêve.
Qu’est-ce qu’un cauchemar ?
Le cauchemar est un rêve dont le contenu est désagréable voire terrifiant, il provoque une anxiété intense et survient en sommeil paradoxal vers la fin de la nuit. Il se différencie des terreurs nocturnes qui sont des accès brefs de panique survenant en sommeil profond, au début de la nuit et qui sont courants chez l’enfant entre 3 et 6 ans. Les terreurs nocturnes existent aussi chez l’adulte, débutant entre 20 et 30 ans, souvent associées alors à un somnambulisme. C’est beaucoup moins fréquent.
Les mouvements des yeux observés pendant le sommeil paradoxal signifient-ils que le dormeur regarde son rêve, comme un spectacle ?
On a pu le penser mais, en fait, les mouvements des yeux et les images du rêve ne sont pas liés puisque ils se produisent chez les aveugles-nés qui ne rêvent pas en image. En revanche, ils seraient liés au contenu émotionnel du rêve et à sa richesse en mouvements.
source : Institut National du Sommeil et de la Vigilance