Ces comportements reflètent parfois un trouble de la séparation, parfois une opposition pure, souvent une insuffisance de limites. Ils aboutissent presque toujours à un retard du coucher. L’enfant ne sait pas s’endormir seul et associe la présence de ses parents à l’endormissement.
Dans certaines familles, ce comportement est accepté et le trouble disparaît aux alentours de 5 ans. Le seul traitement efficace est une thérapie comportementale qui a pour but d’apprendre à l’enfant à trouver son sommeil tout seul.
Dans certaines familles, ce comportement est accepté et le trouble disparaît aux alentours de 5 ans. Le seul traitement efficace est une thérapie comportementale qui a pour but d’apprendre à l’enfant à trouver son sommeil tout seul.
Une thérapie comportementale comporte trois phases :
Phase de préparation – Dans la journée, instaurer une promenade 2 fois par jour pour fatiguer l’enfant et surtout l’exposer à la lumière du jour. On y associe des horaires de siestes et de repas très réguliers, en évitant toute sieste après 17 heures – Le soir, on propose un renforcement des rituels de coucher.
Phase de thérapie – Il est important que les parents expliquent à leur enfant ce qu’ils sont en train de faire (les parents ont besoin de sommeil, il faut qu’il apprenne à s’endormir seul).
Ensuite, l’enfant est couché à son heure de coucher habituelle. Puis les parents vont modifier leur réponse en réagissant de moins en moins et en privilégiant une réponse verbale (voir tableau). Cette phase dure habituellement 3 nuits.
Phase de consolidation – Elle dure 2 semaines pendant lesquelles une réactivation des difficultés de sommeil est fréquente. Il faut donc que les parents soient moins à l’écoute qu’habituellement et réagissent sur le même principe : ne pas répondre immédiatement aux pleurs de l’enfant, vérifier si nécessaire que tout va bien, puis n’intervenir que verbalement.
Phase de préparation – Dans la journée, instaurer une promenade 2 fois par jour pour fatiguer l’enfant et surtout l’exposer à la lumière du jour. On y associe des horaires de siestes et de repas très réguliers, en évitant toute sieste après 17 heures – Le soir, on propose un renforcement des rituels de coucher.
Phase de thérapie – Il est important que les parents expliquent à leur enfant ce qu’ils sont en train de faire (les parents ont besoin de sommeil, il faut qu’il apprenne à s’endormir seul).
Ensuite, l’enfant est couché à son heure de coucher habituelle. Puis les parents vont modifier leur réponse en réagissant de moins en moins et en privilégiant une réponse verbale (voir tableau). Cette phase dure habituellement 3 nuits.
Phase de consolidation – Elle dure 2 semaines pendant lesquelles une réactivation des difficultés de sommeil est fréquente. Il faut donc que les parents soient moins à l’écoute qu’habituellement et réagissent sur le même principe : ne pas répondre immédiatement aux pleurs de l’enfant, vérifier si nécessaire que tout va bien, puis n’intervenir que verbalement.
En pratique pour la phase de thérapie vous devez respecter les séquences suivantes qui permettront à votre enfant de s’ajuster à la nouvelle situation de coucher :
- Couchez l’enfant dans sa chambre et dans son lit exclusivement
- Favorisez l’utilisation d’un doudou
- Retirez votre main
- Interrompez le bercement
- Lisez ou racontez une histoire, assis sur une chaise à côté du lit de l’enfant
- Quittez impérativement la chambre
- Si l’enfant appelle, allez le voir brièvement (10 à 15 secondes) en respectant les attentes suivantes. Une séquence comporte 5 visites.
- Favorisez l’utilisation d’un doudou
- Retirez votre main
- Interrompez le bercement
- Lisez ou racontez une histoire, assis sur une chaise à côté du lit de l’enfant
- Quittez impérativement la chambre
- Si l’enfant appelle, allez le voir brièvement (10 à 15 secondes) en respectant les attentes suivantes. Une séquence comporte 5 visites.
Séquence | 1er soir | 2ème soir | 3ème soir | 4ème soir |
1ère attente | 1 mn | 2 mn | 3 mn | 5 mn |
2ème attente | 2 mn | 5 mn | 7 mn | 10 mn |
3ème attente | 5 mn | 5 mn | 7 mn | 10 mn |
4ème attente | 5 mn | 7 mn | 10 mn | 15 mn |
5ème attente | 7 mn | 7 mn | 10 mn | 15 mn |
Soirs suivants :
Poursuivez sur la même séquence ou passez à la séquence suivante en fonction de la réponse de l’enfant.
Maintenez la même séquence un à plusieurs soirs de suite si nécessaire.
Laissez se calmer l’enfant sans le prendre dans les bras.
Si l’enfant n’est pas calmé après une séquence, utilisez une pièce neutre (salon, salle à manger) pour qu’il s’apaise en restant à côté de lui, sans le bercer ni le prendre dans les bras.
Une fois l’enfant apaisé, mettez-le au lit et débutez une nouvelle séquence.
Ne prenez plus l’enfant dans votre chambre, ni dans votre lit !
Individualisez sommeil et repas.
Dès que possible, apprenez à l’enfant que sommeil et repas sont deux comportements distincts.
Ne laissez pas l’enfant s’endormir systématiquement avec un biberon.
Donnez le biberon du matin à l’emplacement des repas (cuisine, salle à manger) et non dans le lit.
Évitez la télévision lors de l’endormissement ou les repas.
Maintenez la même séquence un à plusieurs soirs de suite si nécessaire.
Laissez se calmer l’enfant sans le prendre dans les bras.
Si l’enfant n’est pas calmé après une séquence, utilisez une pièce neutre (salon, salle à manger) pour qu’il s’apaise en restant à côté de lui, sans le bercer ni le prendre dans les bras.
Une fois l’enfant apaisé, mettez-le au lit et débutez une nouvelle séquence.
Ne prenez plus l’enfant dans votre chambre, ni dans votre lit !
Individualisez sommeil et repas.
Dès que possible, apprenez à l’enfant que sommeil et repas sont deux comportements distincts.
Ne laissez pas l’enfant s’endormir systématiquement avec un biberon.
Donnez le biberon du matin à l’emplacement des repas (cuisine, salle à manger) et non dans le lit.
Évitez la télévision lors de l’endormissement ou les repas.
source : Institut National du Sommeil et de la Vigilance